Iqbal Leith

Iqbal

• NOM : Leith (Lion)
• PRÉNOM : Iqbal (Richesse)
• ÂGE : 3 ans
• SEXE : Mâle

• MEUTE : Silan
• RANG : Espion
• FAMILLE  : Nope

• PARTICULARITÉS : Iqbal possède un pelage très typique des Silan. D'un gris calcaire parsemé de taches plus sombres, sa fourrure lui permet de se camoufler extrêmement efficacement sur les terres de sa Nation. En revanche, son camouflage est moins efficace chez les Idriss et sur les terres de solitaires. C'est pourquoi l'espion, lorsqu'il s'aventure en territoire inconnu, porte toujours une cape rougeâtre/terre, qui lui permet de se fondre habilement dans les environnements Idriss et solitaires.

Iqbal "le lion"

Iqbal est un mâle très imposant, sans doute parmi les plus grands de Helland. Taillé pour la puissance, pour le combat, il en impose clairement. Son pelage gris moucheté le rend quasiment invisible sur les terres Silan, mais pas vraiment discret chez les ennemis : pour remédier à cela, il porte toujours une cape couleur sable/rouge avec lui lorsqu'il s'aventure chez les autres. La fourrure de son cou et de son portail le rend encore plus impressionnant, et lui donne la même allure qu'un certain félin, ce qui lui a valu le surnom "le lion" (sa férocité dans les batailles y est également pour quelque chose). Les bijoux à ses pattes lui proviennent de sa mère qui, à ce qu'il paraît, était encore plus grande que lui, "Imar la Géante". Mais Imar étant morte pendant la mise bas, Iqbal ne l'aura jamais vue qu'au travers de récits glorieux et de rêves. Même si on ne le voit pas sur l'image (honte à Zarqaqa), ses crocs et ses griffes sont anormalement longs.

Iqbal est... pas commode. Le visage peu avenant, fermé, le regard doré qui vous transperce. C'est un loup qui ne parle que si c'est utile, rit une fois par an, et parle très souvent avec une pointe d'ironie. Il est difficile de savoir ce qu'il pense, du moins avant qu'il explose. La majorité du temps, l'espion reste relativement impassible, se contentant de lancer des piques et/ou de faire des remarques, mais même si il est assez patient, lorsqu'il sort de ses gonds, c'est assez impressionnant. Pas dégoûté pour un sou, incroyablement résistant, il pourrait massacrer sans aucun scrupule ceux qui menacent sa nation ou ses proches. Il n'hésite pas à menacer, argumenter, contredire, le seul capable de le faire taire étant son alpha. Rancunier, il n'oublie rien, mais est néanmoins un personnage pétri de principes qu'il respecte (le plus souvent), et paiera toujours ses dettes. Le grand mâle est très patient, mais ses réactions peuvent varier en fonction du contexte. Iqbal ne se laisse impressionner par rien ni personne, tant pis pour la diplomatie et gare à vous si vous essayez. (Il devient facilement irrespectueux) Quasiment impossible à intimider, il déteste se trouver en position d'infériorité. Enfin lorsqu'il se bat, Iqbal fait preuve d'une férocité et d'une ténacité sans pareilles, et ainsi que d'une impressionnante endurance.
Le Silan possède une facette de lui-même plus sombre, qui oublie les principes, les dettes, et peut vous poignarder dans le dos pour la simple et bonne raison qu'on lui en a donné l'ordre. Cette facette, elle ressort le plus souvent lorsqu'il est en mission, et parfois lorsqu'il est dans une colère noire.
Iqbal est méfiant envers les solitaires, et méfiant à la limite de hostile envers les Idriss.

III. POUVOIR.

Iqbal peut lire dans les pensées, dans les souvenirs. Il peut les consulter à l'infini, comme une grande bibliothèque, enfouie au fond de chacun. Il peut voir très exactement la scène vécue par un tel, d'un point de vue extérieur. Il se déplace dans le souvenir mais il n'a aucune consistance, personne ne peut le voir. Seulement pour faire cela, il doit voir le loup sans interruption, et aller à la même allure que lui. Comment expliquer. Si le loup dont il lit dans les pensées marche, Iqbal devra marcher pour continuer à lire dans ses pensées, si il court, pareil, il devra courir. En revanche, il n'est pas obligé de suivre la même trajectoire. Il lui est souvent difficile de voir les souvenirs de ceux qu'il espionne, parce que non seulement il doit se concentrer sur le mouvements de la personne, mais aussi sur les siens, sur son environnement réel, ainsi que ses mouvements dans ce qu'il voit à travers les souvenirs et pensées de l'autre. Parfois il ne voit que ce qu'a vécu l'autre, devenant aveugle au monde extérieur et donc vulnérable. Le mieux est d'écouter les pensées, et switcher entre la réalité et les souvenirs qu'il voit, mais il arrive que les deux images (réalité et souvenirs) se superposent, donnant lieu à des pertes d'équilibre, de légers vertiges et, dans le pire des cas, un petit évanouissement. D'autres fois encore, il lit dans les souvenirs des autres sans le vouloir, ce qui peut être très désagréable s'il s'agit d'un souvenir traumatisant ou particulièrement horrible. Iqbal ne peut pas effacer ni créer de nouveaux souvenirs. Ce pouvoir est cependant, malgré son important lot de défauts, incroyablement utile pour obtenir des renseignements et autre.

IV. HISTOIRE.

Imar, combattante hors-pair, excellente chasseresse, douée pour tout ce qu'elle entreprenait, était membre des Silan. Son compagnon, un peu plus âgé, se nommait Raqqam. Tous deux étaient tombés sous le charme de l'autre, l'une parce qu'il était incroyablement sage, expérimenté et cultivé, l'autre parce qu'elle était pleine de vie, battante, sûre d'elle, et terriblement intelligente. Personne ne commenta la différence d'âge des parents, au contraire, tous se réjouissaient à l'avance des enfants qui naîtraient de cette union. Imar tomba une première fois enceinte, mais alors qu'elle était en mission en territoire ennemi, elle fut capturée et fit une fausse couche. Lorsqu'elle revint chez elle, plus personne ne lui parla de petits. Puis une deuxième fois, Raqqam et elle se retrouvèrent au stade de futurs parents. Le couple était incroyablement heureux et tout se passait pour le mieux, mais alors qu'elle était presque à terme, Raqqam fut foudroyé par un mal mystérieux, et rendit son dernier souffle dans les bras d'Imar, impuissante et dévastée. "C'est son coeur", lui dit-on "il a toujours été faible à cet endroit-là". La louve, malgré l'état de grave dépression dans lequel elle se trouvait, survécut jusqu'à l'accouchement mais, trop affaiblie par le poids du chagrin, elle rejoignit son cher compagnon dès que le troisième (et dernier louveteau) naquit. Deux morts-nés, un mâle et une femelle. Restait le benjamin, que sa mère adoptive nomma Iqbal, "richesse", parce qu'il était l'unique et précieux héritage laissé par ses parents aux Silan. Depuis Iqbal a bien grandi, et si il n'a pas dépassé sa mère, il n'en est pas moins exceptionnellement grand. Intelligent, excellent combattant mais médiocre chasseur, il passe beaucoup de temps à s'entraîner pour frôler la perfection.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.